Le Dr. Sainte-Rose et son équipe ont listé les principales questions posées par les patients au cours des rendez-vous au cabinet. Retrouvez-les ici :
Une consultation initiale de chirurgie esthétique se déroule en trois temps. Le premier temps, c’est d’abord un temps de découverte de la patiente. C’est le premier contact pour avoir une première impression sur sa demande. Puis vient le deuxième temps, purement scientifique. C’est à dire qu’il ne s’agit pas de chirurgie esthétique, mais de la recherche d’une contre-indication éventuelle à une chirurgie esthétique. Parce qu’il est très clair que s’il y avait le moindre risque connu préalablement à l’intervention, il n’y aurait pas d’intervention, sauf si ce risque pouvait être réglé. Le troisième temps, c’est un temps d’analyse de la disgrâce, de façon à pouvoir juger de la possibilité ou pas de répondre à la demande.
Ce temps est très important, et il doit prendre en compte non seulement les disgrâces physiques, mais également l’attente du ou de la patiente. Au terme de cette analyse, de tous ces temps, on aboutit à une décision chirurgicale, qui est discutée avec la patiente. Cela se réalise en une consultation. Mais si le/la patient(e) a besoin d’être revue pour que l’on revoit ensemble les choses, il n’y a aucun problème, on est toujours à sa disposition.
La chirurgie esthétique dans la majorité des cas n’est pas douloureuse. Une douleur à la suite d’une opération avec un traitement antalgique habituel doit justement inquiéter et faire appel au praticien, car cela peut être le signe d’une infection ou d’un hématome.
Mais pour un certain nombre d’interventions, quelques douleurs peuvent être remarquées dans les 48h post opératoires, notamment pour les prothèses mammaires mais aussi les grosses liposuccions. Dans ces cas précis, la patiente reçoit des antalgiques plus puissants pendant une semaine. Car il est impensable de laisser souffrir une patiente.
Dans la majorité des autres interventions, les patients après 48h ne prennent plus d’antalgiques.
Dans un premier temps c’est le prélèvement de la graisse. Pour des besoins peu importants comme une lipostructure du visage, on peut se contenter d’un prélèvement localisé : face interne des genoux, hanches, face externe des cuisses.
Pour un lipomodelage plus important, comme les seins, il faut un volume de graisse bien supérieur, on fait donc appel à une liposuccion avec une procédure particulière .
Concernant une opération des seins, la patiente bénéficie d’une réharmonisation des seins mais aussi de son corps ; on parle donc d’une sculpture globale du corps. Pour les fesses, il sera préférable d’effectuer un prélèvement au niveau des hanches de la patiente car il participe au remodelage de la région.
Il n’y en a pas, la meilleure technique est celle étant la mieux adaptée au patient ! Plusieurs éléments interviennent pour adapter cette technique.
Le premier élément est qu’un certain nombre de patients principalement âgés ne veulent absolument pas raser leurs cheveux, il est donc impensable d’effectuer une greffe FUE.
Dans ce cas, le prélèvement par bandelettes est tout à fait licite car le rasage ne va concerner que la bandelette. Après fermeture du cuir chevelu il n’y a aucune trace du rasage.
Concernant la technique FUE, les patients plus jeunes ont dans la majorité des cas les cheveux courts, et ne sont absolument pas gênés de devoir raser leurs cheveux dans les jours qui précèdent l’opération. La technique à un avantage car elle ne laisse aucune cicatrice résiduelle, ce qui permet de n’avoir aucune trace que pourrait laisser la technique FUT si la personne veut garder les cheveux courts.
De même, la FUT est encore pratiquée chez la femme mais aussi chez les personnes âgées, c’est une excellente technique rapide qui donne une grosse densité de greffons.
L’impact d’une intervention de chirurgie esthétique est toujours très important sur la vie personnelle et sur la vie sociale. Ce qui est très important pour le chirurgien, c’est de déceler la véritable demande de la patiente, qui n’est pas toujours la demande exprimée. Car pour que le résultat soit positif, pas seulement le résultat esthétique mais le résultat psychologique, il faut que l’on puisse répondre véritablement à la demande, et non pas à l’expression de cette demande. Et tout le rôle du chirurgien, c’est de savoir déceler la véritable demande.
Une patiente vue par le docteur a la possibilité de le joindre en permanence si elle à le moindre problème à la suite de son opération.
Dans tous les cas la patiente a un contrôle à une semaine qui peut se faire soit en présence physique pour les opérations relativement lourdes ou s’il y a des questionnements ou problèmes, soit par l’envoi de photos donc en télé consultation. Dans tous les cas, elle est revue à 15 jours ou trois semaines pour l’ablation des fils, elle est ensuite revue à trois mois, six mois et un an.
La chirurgie mammaire s’effectue en trois temps. Il y a un premier temps post opératoire immédiat où la cicatrice est fine et quasiment invisible après l’ablation des fils.
Dans les trois premiers mois elle peut s’épaissir mais peut aussi rougir. Il y a ensuite une stabilisation de la situation à trois mois et une régression à partir du sixième mois pour donner une cicatrice fine et de couleur identique à celle de la peau de voisinage au bout d’un an.
Un certain nombre de « petits soins » sont nécessaires dans les premiers temps : il s’agit notamment du massage quotidien de la cicatrice. Parfois il faut y adjoindre un petit traitement avec des crèmes ou des injections corticoïdes quand la cicatrice est pathologique. Il s’agit là de cicatrices chéloïdes ou hypertrophies qui sont très rares mais qui peuvent tout de même se voir.
Il n’y a pas de résultat avant 3 mois minimum. En aucun cas, on ne peut considérer qu’un résultat est totalement fixé à 3 mois. Dans toute intervention, on ne peut parler de résultat définitif qu’à 1 an.
Le résultat des interventions que nous pratiquons est TOUJOURS naturel.
Nous ne faisons pas de chirurgie qui soit « anti-naturelle », avec des stéréotypes de chirurgie esthétique. Que ça soit au niveau du visage, où nous essayons d’harmoniser les volumes, ou au niveau du corps, où nous pratiquons ce que l’on appelle la sculpture globale du corps, nous recherchons toujours un résultat naturel.
www.grazia.fr
Covid et chirurgie esthétique ? Oui, il y a un lien.